ARC
Aujourd’hui tout est architecture selon Hans Hollein, mais depuis toujours l’architecture est interspécifique*
Mon projet reprend les codes de l’architecture qui est l’art de concevoir et de construire un édifice avec comme fonction première de protéger l’être humain au travers des intempéries climatiques. Néanmoins, mon architecture n’a pas d’attribution prédéfinie, l’espace construit est façonnable. Ces espaces architecturaux s’ouvrent donc à un champ infini de possibilités d’aménagements, de la même manière que les collages de Hans Hollein. Quand je parle d’architecture interspécifique, c’est parce que mon architecture est une prolongation de Hans Hollein ; elle est comme le fruit d’une graine que « quelqu’un ou quelque chose d’autre » avait lui-même fait germer pour obtenir le résultat escompté
* « L’espace, ce que nous persistons à appeler l’environnement naturel, n’est jamais naturel». Ce que nous appelons espace est toujours un espace désigné, produit, et non quelque chose qui était déjà là, intact et égal à lui-même depuis la nuit des temps. L’espace dans lequel nous vivons est le produit de quelqu’un d’autre. Cet architecte de l’espace commun (considéré non seulement comme une entité géométrique, mais comme un ensemble de formes, d’objets, de contenus de toutes sortes) n’est ni un homme ou une femme ni un dieu. C’est un individu (ou un groupe d’individus) appartenant à une autre espèce vivante. » Emanuele Coccia

architecture Hollein interspécifique